THE END (Fragments Artificiels De L’Espèce Humaine)

THE END (ARTIFICIAL FRAGMENTS OF HUMANKIND)

Long métrage (105min), 2023

Genre : Comédie noire surréaliste

Synopsis : Est-ce l’histoire d’une Intelligence Artificielle qui se croit capable d’écrire un scénario toute seule ? Est-ce l’histoire d’Esther dont la vie semble dirigée par les humeurs d’un lapin sadique ? Ou celle de Corine, harcelée par son patron libidineux ? Ou bien du jeune Lazaridis qui chaque nuit rêve qu’il étrangle une femme ? Et si c’était l’histoire de ce qui les relie tous ?

Synopsis: Is this the story of an Artificial Intelligence capable of writing a screenplay by itself? Is this the story of Esther, whose life seems centered on the pleasure of a sadistic rabbit? Or is it Corine’s story, harassed by her lecherous boss? Or that of the young Lazaridis, who dreams every night of strangling a woman? And what if they were all consciously linked?

Scénario du film écrit par une Intelligence Artificielle (I.A)

Screenplay written by an artificial intelligence (A.I)

Sélection à l’ÉTRANGE FESTIVAL 2023 (Paris), Black Nights Film Festival (Tallinn, Estonie), Premiers Plans (Angers)

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RÉALISATION : LES FRÈRES HÉRAUD (AURÉLIEN HÉRAUD & OLIVIER HÉRAUD)
PRODUCTION : BANANA PRODUCTIONS
AVEC : CLARA NOËL, JÉRÔME CUSIN, ADELINE CHAGNEAU,
CHARLOTTE ERIKA, NICOLAS GIRARD-MICHELOTTI,
DOMINIQUE FONTAINE, JAN BRIAN, LOUIS CASTEL,
ELIZABETH HEWES, FRANÇOISE REY, JÖRG NEITZERT,
KIM SCHWARCK, RUGIADA CADONA, FRANCK FARGIER,
JEAN-PIERRE CLECH, PAUL WOODLEY…
© BANANA PRODUCTIONS

 

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CARCASSONNE ACAPULCO

Court métrage (9min)

Genre : Comédie absurde
Technique : Stop motion

Synopsis : Un avion est en plein vol quand soudain quelqu’un frappe à la porte (extérieure de l’appareil). Dès lors, une seule question taraude l’équipage : faut-il, oui ou non, ouvrir la porte à cet inconnu qui leur est étranger ?

Tournage prévu en 2024.

Carcassonne-Acapulco

SCÉNARIO ET RÉALISATION : OLIVIER HÉRAUD & MARJORIE CAUP
VOIX : JEANNE ARÈNES, BENJAMIN BOURGOIS, BRUNO SANCHES
© 12/24 FILMS

 

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ET PENDANT CE TEMPS, TOI TU COUPAIS DU JAMBON

WHILE YOU WERE SLICING (HAM)

Court métrage (6 min), 2014

Un jeune homme au chevet de sa mère. Des souvenirs d’enfance rythmés par une musique obsédante. Un court métrage « charcutier » pour ne pas passer à côté des choses simples.

A young man sits at his mother’s bedsides. Childhood memories accompanied by a distressing music. A tasty morsel of a film that reminds us to enjoy the simple things.

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Jambon_Mix

RÉALISATION / SCÉNARIO / MONTAGE : OLIVIER HÉRAUD
AVEC : FLAVIEN DAREAU, CHERYL SPITTLES, SÉVERINE WARNEYS
CHEF OPERATEUR : YANN MARITAUD
ASSISTANT CAMÉRA : DAVID GUIONET
SON : JULIEN CARITEAU
ARRANGEMENTS MUSIQUE : JMZ
© 2014. TOUS DROITS RÉSERVÉS

[ INTERVIEW ] 

Comment résumeriez-vous votre film ?
Ce film est un mélange des genres. Je dirais que c’est un croisement entre Beckett et du jambon blanc. Il a l’aspect du jambon, il en a le goût, la texture… et l’odeur aussi. C’est une évocation, un film qui fait appel à la mémoire collective, aux cinq sens du spectateur. Enfin peut-être pas TOUS les cinq sens mais au moins trois. Disons… (Il réfléchit) Pas le toucher, ni la vue. (Il se lève de son siège, extatique) Ah si la vue, si ! (Plus calme, comme une évidence) Puisque c’est un film…

Vous parlez de “mémoire collective”… À quelle mémoire collective justement faites-vous allusion ?
J’ai dit ça moi ? Vous savez, on écrit beaucoup de choses dans les journaux, mais beaucoup de ces choses sont détournées, déformées et parfois même fantasmées par certains journalistes sans scrupule ou en mal de sensations fortes.

Vous venez de le dire…
Oui ? (Il demande à écouter l’enregistrement sur le dictaphone, qui me donnera bien entendu raison) Peut-être. (Il reprend, l’air de rien) La mémoire collective a, il est vrai, été un puissant outil autour duquel j’ai voulu travaillé pour ce film. Je me suis souvenu de ces publicités pour du jambon (campagne de pub Herta réalisée à l’époque par Jean Becker, NDLR) lorsque j’étais petit. Elles étaient si tristes ! Ce petit gosse à qui il arrive tant de saloperies… L’épisode de la tarte ratée a probablement été ma première émotion de cinéma. Je ne m’en suis jamais remis. Je me suis alors demandé ce qu’était devenu ce jeune garçon, car il doit avoir mon âge. Que fait-il aujourd’hui ? Quelle est sa relation avec sa mère ? Mais attention, c’est le personnage qui m’intéresse, pas l’acteur. Ce personnage trouble à l’enfance sacrifiée. Enfin heureusement tout n’est pas si dramatique, il a quand même eu de bons moments.

Vous voulez parler des ricochets ?
Oui les ricochets sur la plage de galets, mais pas seulement. Il y a les saucisses aussi ; ce moment privilégié du barbecue avec son père. Et puis il y a le moulin dans la rivière, l’hélicoptère… Je pense que tout cela constitue la quintessence des choses simples dont on ne prend conscience qu’une fois révolues. Sur son lit de mort par exemple. Ou lorsque l’on retourne une fois adulte à la cafétéria Casino où l’on avait l’habitude de venir le samedi avec ses parents. « Ces petits riens qui font les grands moments » : je ne sais plus qui disait ça, si c’est Voltaire ou Alfred de Musset ?… Mais ça résume bien mon état d’esprit en tout cas. (Une enquête de la rédaction révèlera qu’il s’agit en fait d’une chanson de Jean-Louis Aubert sortie en 2001, NDLR)

« L’épisode de la tarte ratée a probablement été ma première émotion de cinéma. »

Dans votre film, vous n’évoquez pas l’épisode avec la fille dans le poulailler, c’est une volonté de votre part ?
C’est à dire que je voulais m’axer sur ce personnage du garçon. Cette petite fille, sa sœur probablement, n’était donc pas un élément que je voulais intégrer à l’histoire. De plus, son lien de parenté avec elle est assez flou. Sa personnalité aussi : cette façon très pédante de mettre les œufs dans son panier ! Je pense que les créatifs de l’époque eux-mêmes ont voulu l’écarter puisqu’il n’en est fait aucune mention nulle part. Elle n’intervient qu’une seule fois au cours de la campagne, et c’est dans ce film.

Une question d’audimat ?
Peut-être… Mais ça ne peut pas répondre à tout vous savez. La réalité est sûrement plus complexe ou plus noire que ça. Peut-être ne le saura-t-on jamais, d’ailleurs. Quoiqu’il en soit, j’ai toujours trouvé, et c’est indéniable, que le style était là : le terroir, les costumes vieillots, le côté vieille France… Il faut le reconnaître c’est assez chiadé et surtout ce film s’inscrit parfaitement dans une direction artistique homogène et très étudiée. Mais pour moi, l’âme n’y était pas.

Vous ne semblez pas trop l’aimer…
La petite fille ?

Oui.
Non, vous avez raison je l’aime pas. Mais je ne saurais pas dire pourquoi.

Est-ce que vous saviez dès le départ, que…
(Me coupant) Si ! Je trouve qu’elle n’a pas d’âme ! C’est pour ça. Elle a comme les yeux vides. Vides d’amour, vides d’espoir… (Un temps) Vides de sens.

(Silence)

D’accord. Est-ce que dès le départ vous saviez que vous utiliseriez la musique de cette façon ?
Non. Au départ je pensais l’utiliser différemment. Mais j’ai très vite changé d’avis.

(Un temps long)

Vous pouvez étayer ?
La musique est le point de départ de ce film ; c’est à partir d’elle que j’ai développé le scénario. Je voulais en faire un personnage à part entière, une sorte de prolongement synthétique de la mère. C’est une musique emblématique pour beaucoup d’entre nous, pour ma génération mais probablement celle avant moi. Il y avait Bill Haley and the Comets et son fameux tube dans les années 50 (Il se met à fredonner l’air de la chanson « Rock around the clock », 1956, NDLR), Bob Dylan dans les années 60, les Bee Gees en 70, et la B.O Herta pour les années 80. C’est une musique qui possède une charge émotionnelle très puissante… pour preuve j’en fais un film aujourd’hui.

C’est pas un syllogisme ça ?
Plaît-il ?

Aristote…

« Tous les hommes sont mortels… » ?
Pardon, mais je ne comprends pas ce que vous dites.

« …or Socrate est un homme, donc Socrate… »
(Il me coupe) Ah non, c’est Pierre Bachelet ! Vous saviez que c’était Pierre Bachelet ?

Non.
Ben je vous le dis. C’est Pierre Bachelet.

Comment s’est passé le travail avec les acteurs ?
Pour le garçon, c’est très simple : j’ai donné le texte à Flavien (Flavien Dareau, acteur, NDLR), il l’a appris, répété dans sa tête, puis quand le tournage a commencé, on a braqué la caméra sur lui, le preneur de son s’est mis en place, on a fait le clap et il l’a récité. Pour la mère, c’était plus compliqué. Je lui ai dit « Imagine que tu es morte ! » mais elle ne comprenait pas, l’expérience de la mort peut, il est vrai, être quelque chose de très personnel. Alors je l’ai prise à part et je lui ai suggéré de fermer les yeux, ce à quoi elle a immédiatement adhéré ; elle trouvait cela formidable ! Plus tard, alors qu’on était en train de commander à manger à l’extérieur de l’hôpital, quelqu’un a dit « Et Cheryl, elle prend aussi un sandwich au thon ? » mais Cheryl (Cheryl Spittles, actrice, NDLR) n’était pas là, on l’avait oubliée dans la chambre. Quand on est revenus, on s’est aperçu qu’elle s’était en fait endormie. On a donc recommencé à tourner et elle ne s’est jamais rendue compte de rien. Ce jour là, elle a peut-être sauté un repas mais je me suis dit « C’est gagné ! ».

« Ne pas passer à côté des choses simples » : c’est ça la morale du film ?
Je ne sais pas. C’est avant tout un pack-shot publicitaire, je n’invente rien. Mais c’est vrai qu’à l’heure des avions supersoniques et des télécommunications par satellites, il est bon de se rappeler les choses essentielles. Ne pas s’oublier en route… et ne pas oublier son voisin. Le mien vient de déménager, il était devenu obèse à force de manger des chips. Je ne l’oublierai pas.

Belle morale en effet…
(Il tend le bras et se met à déclamer)
« Les petits riens qui font les grands moments… Qui vont, qui viennent, quand ils ont le temps… Les atomes de vie qu’on attrape en rêvant » Voilà, j’ai retrouvé la suite ! C’est un poème. Beaudelaire je crois. C’est beau vous ne trouvez pas ? Ce pourrait être mon épitaphe ! (Rires)

C’est Jean-Louis Aubert.

Album « Comme un accord ».
Vous en êtes sûr ?

Certain.
Ah… (Un temps) C’est pas Beaudelaire alors ?

C’est moins bien.
C’est autre chose.

 

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WHO’S SEAN ?

Court métrage (7 min), 2010

Court métrage sur la (presque) vraie histoire de mon (presque) documentaire sur le réalisateur Sean Durkin (“Martha Marcy May Marlene”) de passage à Cannes en 2010 pour son court métrage “Mary last seen” recompensé par le jury de la Quinzaine des Réalisateurs dont je faisais partie cette année-là.

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RÉALISATION / SCÉNARIO / MONTAGE : OLIVIER HÉRAUD
MUSIQUE : « SECOND THOUGHT» DE EFIEL, « JOURNEY’S END » DE VAVREK,
« CAT’S REFLEXION » DE BUTTERFLY TEA, « ALONG RUN » DE RE-DRUM,
« MY ORCHARD FIRE » DE MEHNIRS OF ER GRAH
PRODUCTION : SFR JEUNES TALENTS
© 2010. TOUS DROITS RÉSERVÉS

 

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C’était donc ça ma vie

Court métrage (3 min), 2009

Court métrage réalisé avec un téléphone portable pour répondre au concours lancé par le site SFR Jeunes Talents en partenariat avec le Festival Européen des 4 Écrans (Paris) sur le thème “Fiction du reel”.

Lauréat du concours SFR / Festival Européen des 4 Ecrans 2009, Paris.

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RÉALISATION / SCÉNARIO / MONTAGE : OLIVIER HÉRAUD
AVEC : FEU LE PIGEON
VOIX-OFF : OLIVIER HÉRAUD
MUSIQUE : « THE TIME OF LIFE » DE GENERAL UNION
© 2009. TOUS DROITS RÉSERVÉS